Association Action Communautaire pour la santé (ACS) au TOGO lance un appel d’offre pour la sélection d’un cabinet d’expertise comptable pour la Revue de son manuel de procédure. Par conséquent les intéressés sont priés de passer à la direction de ACS pour le retrait des TDR. 70 Rue Assassa, Bè Ahligo, derrière le siégé de l’Ecobank sur le tronçon de la société Europcar, BP 6173 Lomé Togo Tel : +228 92 07 95 55 /96 67 22 81 E-mail : actioncontrelesidatogo2@yahoo.fr La date limite de dépôt des offres est le 10 Janvier 2023 à 16h00. Directrice Exécutive DEGBE DZODJINA
Titre : Expériences de ACS en matière d’offre de service IST/VIH /SSR rapproché au sein de la population carcérale (Prison civile de Lomé)
Action Communautaire pour la Santé (ACS), est une association à base communautaire qui a pour objectif d’apporter une réponse participative aux problèmes de santé auprès des populations vulnérables. Pour se faire elle sollicite l’appui des partenaires en vue d’offrir les services de santé aux populations dont les détenues qui ont : – un accès limité aux services de soins – des difficultés dans la gestion de l’hygiène menstruelle – la précarité financière et de l’insuffisance des dispositifs d’hygiène.. ACS bénéficie de l’appui régulier au travers des cycles de projet de son partenaire, Fondation de France depuis 2014. L’une des activités prévues est la sortie en stratégie avancée pour l’offre de service de dépistage, de la prise en charge IST/VIH et la distribution des kits hygiéniques aux détenu(e)s de la prison civile de Lomé. En 2023, l’appui du partenaire de Sidaction vient renforcer l’offre de service auprès de la cible où ACS organise tous les trimestres des activités de distribution des kits hygiéniques et sexuelles et des vivres aux femmes détenues en milieu carcéral, le lavage des polytanks des détenus, les consultations d’IST en appui avec leur traitement et la réalisation de frottis cervico vaginal à des femmes détenues ainsi qu’aux gardiennes de prison. Avec la collaboration de la médiatrice de la prison civile de Lome, la Directrice de l’association ATFA ,les personnes dépistées séropositives sont enrôlées dans la file active et sont suivies. Ces appuis viennent faciliter l’accès aux soins qui sont indispensables aux détenus. Par ailleurs le manque de soutien moral et émotionnel de la part de leur famille vient renforcer le développement des troubles de comportements chez la majorité des détenus. ACS , par ces actions vient promouvoir l’importance de la prise en compte de la santé mentale des détenues.. Nos remerciements sont adressés au Directeur préfectoral de la Sante du Grand -Lome et aux partenaires pour leurs appuis financiers et techniques.
LUTTER CONTRE LE VIH : action de ACS en prison civile de Lomé
Action communautaire pour la Santé(ACS), est une association à base communautaire qui a pour objectif d’apporter une réponse participative aux problèmes de santé. Pour se faire elle sollicite l’appui des partenaires en vue d’offrir les services de santé aux populations. C’est grâce à l’appui financier et technique du partenaire SIDACTION qu’elle appuie des détenues de la prison civile de Lomé. Elle dote des détenues des serviettes hygiéniques, des vivres, des consultations d’IST en appui avec leur traitement et la réalisation de frotti cervico vaginal à 10 femmes détenues tous les trimestres.
Lutter contre le VIH en prison : l’expérience togolaise
19/10/2023Par Emilie Henry 8 minutes SHARE Sidaction soutient des activités de prévention, de dépistage et de prise en charge du VIH en milieu carcéral au Togo. Une mission a récemment eu lieu pour aller à la rencontre des acteurs du projet. Actuellement, 5 342 personnes sont incarcérées dans les 13 prisons que compte le Togo, où les personnes prévenues cohabitent avec celles qui ont déjà été condamnées. La population carcérale est jeune : 60 % des personnes ont moins de 35 ans. Une étude sur la séroprévalence, menée en 2022 dans cinq prisons togolaises par le Programme national de lutte contre le sida (PNLS), révèle une prévalence du VIH de 3,8 % [i]. Si des disparités existent selon les régions, – on note, par exemple, une prévalence de 6 % à la prison civile de Lomé, contre 2,5 % à Kpalimé –, la séroprévalence est néanmoins supérieure à celle en population générale, estimée à 2 % en 2020 [ii]. Un risque accru d’exposition au VIH La situation du Togo est loin d’être inédite : de nombreuses études ont montré que, partout dans le monde, la prison constituait un lieu de forte exposition au risque d’infection par le VIH. La proportion de personnes vivant avec le VIH y est supérieure à celle de la population générale, à la fois parce qu’il existe une vulnérabilité des détenus préalable à l’incarcération (notamment du fait de leur appartenance à des populations exposées) et que la prison constitue en soi un lieu d’exposition à des pratiques à risque (consommation de produits stupéfiants et relations sexuelles non protégées et souvent non consenties) [iii]. L’étude du PNLS est révélatrice de l’exposition au risque : 13,5 % des détenus ont déclaré avoir eu des rapports sexuels au cours des 12 derniers mois précédant l’enquête, sans que les données permettent clairement d’établir si la prise de risque a eu lieu en prison ou à l’extérieur. Parmi ces personnes, 31 % n’ont pas utilisé de préservatif lors du dernier rapport sexuel ; une fois sur quatre, la raison avancée était la non-disponibilité du préservatif. Sans beaucoup de chiffres à l’appui, l’étude indique également que « la vente de services sexuels et la pratique du sexe transactionnel (échange de rapports sexuels contre de la drogue ou tout autre avantage) sont des comportements non négligeables observés chez les détenus ». Par ailleurs, 11 % des détenus ont déclaré avoir déjà consommé des drogues durant leur détention. Les produits les plus consommés sont la cocaïne et le crack. Les données suggèrent des pratiques d’injection encore peu répandues. Les modèles statistiques résultant de cette étude montrent que les détenus âgés de 25 ans et plus courent un risque 3,6 fois plus élevé d’être contaminés par le VIH que leurs homologues âgés de moins de 25 ans. Les détenus qui ont été scolarisés sont moins à risque que les autres. Quant aux détenus ayant été testés positifs à la syphilis au cours de l’enquête, ils courent un risque significativement plus élevé de contracter le VIH que ceux testés négatifs. Les personnes ayant eu un symptôme d’IST au cours des 12 derniers mois présentent un niveau de risque quasi semblable. Ces données sont précieuses pour mieux planifier et renforcer des interventions à destination de cette population. En termes de recommandations, l’étude suggère d’organiser des programmes de prévention IST-VIH dans les prisons, notamment par la mise à disposition de préservatifs. Et insiste sur l’importance du dépistage afin d’assurer la mise sous traitement des détenus séropositifs et de limiter ainsi la transmission du VIH. L’action communautaire en prison L’ONG Espoir Vie Togo (EVT) est un acteur communautaire clé dans la réponse à l’épidémie de VIH dans le pays. Historiquement, EVT intervenait de manière ponctuelle en prison en proposant des campagnes de prévention et de dépistage en marge de la Journée mondiale de lutte contre le sida. Il y a environ cinq ans, l’ONG a démarré des activités plus régulières dans la prison de Sokodé. Cette année, elle a commencé à intervenir de manière quotidienne dans la prison civile de Lomé, dans le cadre d’un projet soutenu par Sidaction. « À la prison civile de Lomé, le travail est réalisé par deux associations : EVT intervient auprès des hommes et Action communautaire pour la santé (ACS) auprès des femmes, explique Fabrice Alegah, responsable des programmes à EVT et référent pour les activités menées à la prison civile de Lomé. Nous organisons trois fois par mois des causeries éducatives avec les “secrétaires de cellule”, qui sont les représentants des détenus d’une même cellule. Ce sont les interlocuteurs pour les demandes de consultation des codétenus. Leur rôle est de relayer les informations. Nous avons travaillé sur des supports de formation qui sont aujourd’hui disponibles dans chaque cellule. Ils sont illustrés de photos, ce qui permet de faire passer de l’information de manière très claire. » Et d’ajouter : « Nous avons travaillé à faciliter les consultations IST-VIH avec l’assistante médicale en poste à la prison. EVT fournit les tests de dépistage VIH et les traitements contre les IST. La médiatrice assure le conseil et le dépistage du VIH. Enfin, nous avons un fonds d’urgence pour l’achat de médicaments. » Pour EVT, il est nécessaire de rester vigilant lors de la sortie de prison. Il faut s’assurer que les détenus savent où aller pour continuer à recevoir leur traitement. C’est un enjeu important, car à la sortie de prison, il n’est pas rare que les personnes changent de région et perdent alors tous les repères qu’elles pouvaient avoir. Une intervention à défendre Intervenir en prison n’est pas aisé : il faut souvent accomplir de nombreuses démarches administratives, liées aux enjeux de sécurité, pour atteindre les détenus. Heureusement, EVT a réussi à faire reconnaître l’intérêt de son action en prison par les autorités, facilitant ainsi ses interventions. Malgré tout, alors que les détenus sont identifiés comme une population clé, l’association constate sur le terrain que l’on est loin du compte en matière d’accès à la prévention, au dépistage et au traitement. Les directives nationales, qui prévoient le dépistage à l’entrée et à la sortie de prison, ne sont que très partiellement mises en œuvre. L’ONG constate également que peu d’acteurs de la lutte contre le sida agissent dans les prisons. Elle
APPEL D’OFFRE
Association Action Communautaire pour la santé (ACS) au TOGO lance un appel d’offre pour la sélection d’un cabinet d’expertise comptable pour l’audit financier et comptable des comptes de l’exercice 2022. Par conséquent les intéressés sont priés de passer à la direction de ACS pour le retrait des TDR. 70 Rue Assassa, Bè Ahligo, derrière le siégé de l’Ecobank sur le tronçon de la société Europcar, BP 6173 Lomé Togo Tel : +228 92 07 95 55 /96 67 22 81 E-mail : actioncontrelesidatogo2@yahoo.fr La date limite de dépôt des offres est le 06 Juin 2023 à 16h00. Communication ACS
APPEL A CANDIDATURE POUR LE RECRUTEMENT DE DEUX MEDIATEURS, UN SUPERVISEUR ET UNE AIDE-LABORATOIRE
Référence : Titre du poste : Médiateurs, Superviseur et aide-laboratoire Date de publication : 17/04/2023 Date de clôture : 08/05/2023 à 17 heures Type de contrat : CDD Prise de service : 1er juin 2023 Lieu d’affectation : LOME (TOGO) CONTEXTE Action Communautaire pour la santé (ACS), créée en juillet 1998 est une association à base communautaire de la promotion de la santé, de lutte contre les IST/VIH-SIDA, de prise en charge des PVVIH/OEV et de la promotion de la SSR/PF. L’ACS dispose d’un Centre médicosocial qui assure les soins de santé, la prise en charge des PVVIH, les soins materno-fœtaux, les services SSR/ PF, assuré un personnel diversifié et qualifié. A cet effet dans le cadre de la mise en œuvre du Programme PEPFAR, des actions particulières pour favoriser l’intégration et une bonne adhésion de la population aux soins et aux offres de services ont été prévus afin d’optimiser le suivi et la prise en charge de la population. Ainsi, pour le renforcement de son personnel pour faire face à l’amélioration des activités liées au programme PEPFAR/FHI360, Action Communautaire pour la santé recrute deux médiateurs, un superviseur des pairs éducateurs et une aide laboratoire. Profil recherché (02) médiateurs Être âgé d’au moins 18 ans ; Avoir un niveau minimum de BEPC ou équivalent ; Maîtriser la/les langue(s) du milieu ; Avoir au moins un an d’expérience dans la Paire Education serait un atout ; Participer activement à la recherche des nouveaux cas positifs ; Rechercher activement les PVVIH sous ARV perdues de vue, administrer le soutien requis et les référer au site de PECM/PTME ; Effectuer les visites à domicile (VAD) sur la base d’une planification mensuelle dûment visée par le responsable du site d’affectation du médiateur (Prescripteur, Psychologue, Sage-Femme), ou tout autre prestataire VIH ; Assurer un suivi individualisé des PVVIH. Profil recherché (01) Superviseur Être âgé d’au moins 18 ans, Avoir un niveau minimum de BEPC ou équivalent, Maîtriser la/les langue(s) du milieu, Avoir au moins un an d’expérience dans la supervision serait un atout. Obligations spécifiques : Organiser des entretiens individuels auprès des cibles (HSH, Adolescents /jeunes, Hommes de + 15 ans) de la ville ; Animer des groupes de discussions hebdomadaires auprès de leurs pairs sur les thèmes qui leur sont communiqué ; Référer les bénéficiaires au centre pour divers services de dépistage du VIH et des IST ; Distribuer des matériels de prévention mise à disposition (condoms, femidoms, lubrifiants etc.) ; Faire la promotion des actions menées par l’association ; Participer à la bonne réalisation des autres activités de prévention pour lesquelles il/elle est sollicité(e) ; Participer aux réunions mensuelles du projet PEPFAR ; Assurer la supervision des PE et rendre à temps les rapports, ; Fournir les données sur les activités réalisées à l’endroit des cibles ; Organiser en collaboration avec les superviseurs toutes les activités de groupes (causerie, soirée de mobilisation) ; Participer aux séances de validation mensuelles des données. Profil recherché (01) Aide-laboratoire Être âgé d’au moins 18 ans, Avoir un niveau minimum de BEPC et une formation en aide-soignante ; Maîtriser la/les langue(s) du milieu ; Avoir au moins un an d’expérience dans le domaine médical serait un atout ; Garantir de la qualité des soins et du bien-être du patient ; Respecter les protocoles d’hygiène et les règles de bonnes pratiques sanitaires ; Créer une relation de confiance avec le patient et son entourage ; Exécuter toute autre tâche à lui confiée par le responsable de l’unité ou la direction de l’ONG en lien avec sa formation, ses compétences et sa fonction. Composition du dossier : Une lettre de motivation, Un Curriculum Vitae détaillé et signé, Une copie de l’acte de naissance, Une photocopie d’une pièce d’identité (CNI ou passeport), Des copies des attestations de travail ou toute autre pièce justificative de l’expérience acquise en matière de PEC globale des PVVIH. Délai de soumission La date limite de dépôt des dossiers est fixée au VENDREDI 08 mai 2023 à 17 heures. Le dépôt de candidature se fait sous pli fermé au siège de l’association ACS ou à l’adresse email : actioncomsante@gmail.com, avec mention : « APPEL A CANDIDATURE POUR LE RECRUTEMENT DES MEDIATEURS OU SUPERVISEUR POUR LA MISE EN OEUVRE DU PROGRAMME PEPFAR/FHI360 ». Seuls les candidats présélectionnés seront contactés et soumis aux autres étapes du processus de recrutement. Pour tout renseignement, appeler : +228 92 07 95 55 E-mail : actioncomsante@gmail.com Fait à Lomé, le 17 avril 2023 La Directrice Exécutive DEGBE Dzodjina
LA CELEBRATION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LUTTE POUR LES DROITS DE LA FEMME A LA PRISON CIVILE DE LOME
La journée internationale de lutte pour les droits de la femme dite journée féministe a été célébrée à la prison civile ce mercredi le 08 Mars 2022 aux femmes détenues de Lomé. L’Association Action communautaire pour la Santé a célébré cette journée aux détenues par ses divers appuis. Ses accompagnements sont l’assainissement du cadre des femmes à travers le lavage de polytanks du milieu pour rendre l’eau potable. Les consultations gynécologiques et des Infections sexuellement transmissibles ont été faites aux femmes. Elles ont réceptionné des médicaments d’IST gratuits. Au nombre de 12 femmes chacune d’entre a subi la réalisation de l’examen de frottis cervical pour prévenir le cancer de col de l’utérus et du sein. La plupart ont témoigné que c’est leur première fois de monter sur table d’examen pour être examinées. Elles sont des jeunes filles et des personnes adultes, parmi elles certaines sont abandonnées par leur famille et qui ne reçoivent pas des visites ou l’apport des vivres de leur famille pendant 4 ans. ACS a secouru toutes ces femmes au nombre de 90 et les a dotés des vivres, des serviettes hygiéniques, de javel, de savons, des sceaux et de pot d’urinoir. Cette noble action a suscité l’envie des CSAP de la prison civile de Lomé a sollicité l’ACS pour la consultation gynécologique. L’ACS remercie le partenaire SIDACTION pour son appui financier, mettant de la joie dans le cœur de ces femmes privées de liberté qui ont le regret de ne pas vivre leur vie normale. Ces actions humanitaires leur donnent de l’espoir d’avoir leur liberté. Communication ACS
LA PROPHYLAXIE PRE-EXPOSITION “PrEP”
ACS, association de promotion de santé communautaire et de prise en charge des personnes vivant avec le VIH, s’inspire des grands axes du plan national stratégique en matière de politique de santé et de prise en charge du VIH. La PrEp est l’utilisation des médicaments par les personnes séronégatives qui courent un risque important de contracter le VIH avant une exposition potentielle au VIH. En matière de prévention, ACS a participé à la rédaction mais aussi à la validation du document national sur la mise en œuvre de la PrEP. Il s’agit donc pour ACS de contribuer à l’atteinte des objectifs fixés pour le bien-être de la population. Elle fait donc partie de l’un des centres offrant la PreP aux populations surtout celles à haut risque. Un personnel formé et qualifié est disponible pour la mise en œuvre de cette stratégie qui est bénéfique pour la communauté. Un circuit défini et clair est disponible pour tous les patients désireux et éligibles à la PrEP. ACS profite pour remercier toutes les parties prenantes.